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MORPHOPSYCHOLOGIE
 
"Non pas juger, mais comprendre" Louis Corman
 

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L'exemple suivant est tiré du livre "sur la piste de nos ancêtres"

Agnès, au cours de son enquête généalogique, a pu avoir accès à des photos du couple (Violette et Robert), qui a, en partie, élevé sa grand-mère.

Violette Robert

Les portraits morphopsychologiques réalisés à partir de ces photos lui ont permis de mieux comprendre le contexte dans lequel avait grandi sa grand-mère, sur lequel elle n'avait eu que très peu d'information jusque là et dont elle s'aperçoit qu'il a fortement influencé sa propre vie. En voici la synthèse :

Violette :
Son visage au cadre long et étroit, marqué d'atonie, est celui d'une rétractée atone, à tendance réagissante. C'est donc une personnalité hypersensible, peu armée pour se défendre. Sur sa photo jeune, on peut voir que le côté gauche du visage est plus introverti, plus masculin et plus triste que l'hémiface droit. Elle a souffert dans son enfance où elle a certainement dû subir une éducation inhibante. Elle semble effrayée, et devait se réfugier dans ses pensées et ses rêves, car l'étage cérébral est important. Ce jardin secret devait l'aider à supporter une réalité ressentie comme lourde et pénible
La douceur du modelé traduit la gentillesse, mais aussi, avec l'atonie générale, une passivité importante qui faisait d'elle une victime incapable de réagir contre l'adversité.
Ce visage révèle aussi une affectivité importante, mais mal vécue et inhibée , une capacité d'écoute et de dévouement, de la générosité. Tristesse et mélancolie sont prépondérantes. Très maternelle, elle pouvait s'occuper d'enfants, mais n'avait pas la force nécessaire pour les protéger.
Les témoignages recueillis par Agnès lui ont appris que Violette, douce et gentille, était aussi dépressive et suicidaire. Violette avait certainement un potentiel de dons et de créativité qu'elle n'a pas pu utiliser, faute d'avoir pu trouver un milieu favorable. Comme beaucoup de femmes privées de tout moyen d'expression et de sécurité affective, elle n'a pas réussi à s'épanouir et a retourné sa colère contre elle-même en tentant à de nombreuses reprises de mettre fin à ses jours.

Robert :
Robert, le mari de Violette, est tout à l'opposé. Contrairement à elle, le cadre est large et de structure concentrée. Sans doute ces oppositions peuvent-elles expliquer une attirance dans un premier temps. Le visage de Robert révèle en plus qu'il est un homme dur, cassant, qu'il peut manquer de franchise et se montrer violent.
Les témoignages recueillis confirmeront à Agnès qu'il était effectivement violent et également infidèle.

Sur une photo de groupe, on peut constater que l'homme le plus violent (Robert) a épousé la femme la plus fragile (Violette), le bourreau et sa victime. Sur cette photo, comme pour d'autres, ils ne sont pas côte à côte comme la plupart des couples, mais séparés par une distance importante. De plus Violette est la seule rétractée atone parmi famille et amis dilatés toniques, elle devait se sentir à part, incomprise ayant une sensibilité particulière et différente de son groupe d'appartenance, ce qui certainement ne pouvait qu'exacerber ses difficultés et renforcer ses tendances dépressives.
Ce couple où les tendances sadiques de l'un peuvent s'exprimer pleinement contre l'autre, qui ne parvient qu'à endosser le statut de victime, a joué le rôle de " couple modèle " pour Agnès à travers les schémas inconscients transmis par sa grand-mère. Agnès s'est en effet retrouvée prisonnière dans son couple du même type de fonctionnement que Violette. Elle a de plus constaté sur l'acte de décès de Robert que la date de sa mort correspondait au jour d'anniversaire de naissance de son compagnon, comme si elle n'avait vécu avec lui que pour faire réapparaître Robert et pouvoir expérimenter les souffrances de Violette, dont sa grand-mère fut le témoin muet. Elle n'a réussi à sortir de ce couple malsain qu'après un travail de mise à jour et d'éclaircissement du fonctionnement des différents couples de sa famille, en particulier celui de Violette et Robert qui se trouve à l'origine de ce qu'elle a vécu sans qu'elle en ait été consciente à l'époque.

Les photos de nos ancêtres (photos d'enfance, en militaire, de mariage, de réunions familiales, etc.) quand nous avons la chance d'en posséder, constituent bien un excellent support à la fois pour mieux les connaître grâce à une analyse morphopsychologique et aussi pour résoudre les problématiques qu'ils nous ont transmises grâce à un travail basé sur des techniques de dessin intuitif qui sont expliquées et illustrées dans "Sur la piste de nos ancêtres".

 

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